Chercheur, professeur en philosophie politique au King’s College de Londres et membre du Comité central de Syriza, Stathis Kouvelakis était un des invités de Mediapart et Reporters Sans Frontières, mardi 18 juin au Théâtre du Châtelet, lors de la soirée de soutien à la Grèce faisant suite à la fermeture brutale de l’audiovisuel public, ERT.
Il s’est livré à une critique véritable de ce qui se passe en Grèce. Oui cette crise nous conduit inéluctablement à la fin de la démocratie telle que nous la connaissions jusqu’à présent.
Partout à travers le monde dit « libre », ce n’est que répression et rejet de la voix populaire qui ne peut plus s’exprimer qu’à travers des élections dont le résultat des urnes ne change jamais rien à la politique menée.
La politique menée depuis cinq ans est toujours dans l’intérêt des grandes institutions financières et des grands multinationales, jamais pour les peuples.
C’est dramatique. C’est évident. Nous avons sous nos yeux ces dénis de démocratie… et nous sommes silencieux. Coupables par lâcheté.
Voici son intervention.
Charles SANNAT