Contrairement à ce qu’affichent les informations, Varoufakis, Tsipras et les Grecs ne se sont pas résignés, loin de là, à se coucher devant la Troïka, c’est juste que l’on préfère faire comme si on n’entendait pas ce qu’ils ont à nous dire.
Vous pouvez critiquer les Grecs si vous le voulez et leur gestion passée, MAIS l’Europe ne peut pas être contre les peuples et être un organe de torture, un monstre froid capable de réduire à la misère une région qui ne plairait pas au Politburo de Bruxelles… L’Europe doit être humaine et populaire ou ne doit pas être.
Charles SANNAT
ATHÈNES, 25 février (Xinhua) – La Grèce souhaite lancer immédiatement les négociations avec les prêteurs internationaux sur la restructuration de la dette grecque, a déclaré le ministre grec des Finances, Yanis Varoufakis, aux médias locaux mercredi à Athènes.
« Et je ne parle pas de prolongation, mais d’échange de dette », a-t-il déclaré à la radio Real, alors qu’il commentait le dernier accord de l’Eurogroupe sur un accord de quatre mois entre le programme de renflouement de quatre ans et une solution finale à la crise de la dette grecque.
Afin de rendre la charge de la dette grecque durable et la ramener à 120 % du PIB d’après l’accord de novembre 2012, il devrait y avoir une restructuration de la dette, a avancé mercredi M. Varoufakis.
Il a souligné que la Commission européenne, la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international ne partagent pas la même position.
Par ailleurs, concernant l’accord atteint vendredi dernier, l’officiel grec l’a qualifié de grand succès, indiquant qu’il permet au nouveau gouvernement de souffler avant de commencer à mettre en place son programme après l’expiration du programme actuel ce week-end.
Il a souligné que l’objectif qui est d’atteindre l’excédent budgétaire de 3 % du PIB cette année n’était plus d’actualité.
Avec l’objectif d’environ 1,5 % fixé par le nouveau gouvernement de gauche, M. Varoufakis s’est dit convaincu que les Grecs, qui souffrent de l’austérité, verront bientôt la différence.
Répondant aux critiques circulant au sein du parti radical Syriza et ses électeurs concernant les concessions faites finalement et qui ne correspondent pas aux promesses pré-électorales, le ministre a affirmé que le programme économique du parti sera mis en place pendant son mandat de quatre ans et que tout ne pouvait pas être fait en quatre mois.
M. Varoufakis s’est exprimé le lendemain de l’approbation par l’Eurogroupe de la liste du gouvernement des réformes proposées qui ouvrent la voie à la réalisation de l’examen de l’accord de renflouement grec et à la ratification de l’accord de vendredi dans les parlements nationaux.
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