« L’an dernier, les dépenses énergétiques des ménages ont progressé de 164 euros par rapport à 2011, pour s’établir à 1 403 euros en moyenne… La moitié d’entre-eux considère que la part consacrée à ce poste dans leur budget est trop important, d’après le baromètre TNS Sofres réalisé pour l’Ademe. »
Et ce n’est pas fini, loin de là. La privatisation et la libéralisation du marché de l’énergie devaient nous apporter un meilleur service et plus de concurrence… donc faire baisser les prix. C’est l’inverse qui se produit. D’ici cinq ans, nous devrons de plus commencer à financer les coûts liés aux démantèlements des centrales nucléaires en fin de vie.
Résultat ? Les prix de l’énergie vont terriblement augmenter dans les années qui viennent et la fracture énergétique est un problème qui n’en est qu’à ses débuts. Remarquez, bientôt on ne parlera plus de ce concept de « fracture ». Ce sera plus de la survie pour chacun de nous dans un monde économique à bout de souffle. Prévoyez un stock de bons pulls et de nombreuses couvertures. Des vieilles, en laine… ce sont les meilleures. Mais les Chinois n’en fabriquent plus. Il reste Emmaüs.
Charles SANNAT
Lire un article entier sur la fracture numérique ici