C’est un article de l’Express.be qui revient sur le dernier rapport du FMI dont les experts sont en permanence à l’affût de votre argent et recherchent tous les moyens possibles pour vous faire les poches. Leur dernière idée c’est donc de taxer encore plus l’immobilier et ce n’est pas faute de mettre en garde mes lecteurs sur les dangers des évolutions de la fiscalité immobilière.
Soyons pragmatiques. L’un des seuls secteurs qui ne soit ni délocalisable, ni soumis à la concurrence internationale et relativement épargné par le dumping fiscal que se livrent les différentes nations, c’est bien l’immobilier.
L’immobilier sera donc une véritable rente pour l’ensemble de nos gouvernements surendettés. Ils vont venir vous faire les poches, ils vont taxer l’immobilier de façon excessive, ils finiront par tuer le marché. Les taxes rapporteront plus mais les prix s’effondreront. Les biens ne vaudront plus grand-chose et les frais de mutations rapporteront tellement peu que nos dirigeants, comme à chaque fois, créeront plus de problèmes qu’ils n’apporteront de solutions.
« Au mois de janvier, un rapport du Fonds Monétaire International (FMI) avait recommandé de mettre en place une «taxation opaque» sur l’épargne pour permettre de réduire les niveaux de dettes insoutenables que l’on observe dans nos économies à un niveau gérable.
Mais dans un nouveau rapport, intitulé «Fiscal Policy and Income Inequality», le FMI préconise de cibler une nouvelle composante du patrimoine : l’immobilier. Il affirme que beaucoup d’économies développées ou émergentes pourraient s’attaquer aux inégalités de façon plus agressive en employant une taxation sur la propriété et des impôts sur le revenu progressifs.
Selon le blog financier Zero Hedge, il y a peu de chances que la recommandation qui concerne les impôts sur le revenu plus progressifs soit mise en place. En revanche, la taxation des biens immobiliers, décrite en page 40 du rapport, est bien plus inquiétante :
«Certaines taxes levées sur la richesse, en particulier sur la propriété de biens immobiliers, sont également une option pour les économies recherchant une taxation plus progressive. Les taxes sur la richesse de toutes sortes ciblent la même base sous-jacente pour les taxes sur les revenus du capital, c’est-à-dire les actifs. Elles pourraient être ainsi considérées comme une source potentielle de taxation progressive, en particulier là où les taxes sur les revenus du capital (y compris sur les biens immobiliers) sont faibles ou subissent l’évasion fiscale.»
«Il y a différents types de taxes sur la richesse, comme des taxes récurrentes sur la propriété ou la richesse nette, les taxes sur les transactions, l’héritage et les donations.
Sur les précédentes décennies, les revenus provenant de ces taxes n’ont pas suivi la forte augmentation de la richesse en proportion du PIB, et, en conséquence, le taux de taxation effectif a chuté d’une moyenne de près de 0,9 % en 1970 à approximativement 0,5 % aujourd’hui. La perspective d’augmenter les revenus additionnels à partir des différents types de taxation sur la richesse a été récemment discutée dans le rapport FMI (2013b) et le rôle qu’ils peuvent jouer pour réduire les inégalités.
Ainsi, à l’avenir, en plus de leurs conditions de crédit, les acquéreurs d’un bien immobilier devront étudier leur capacité à payer les taxes sur le bien qu’ils convoitent avant de se décider à l’acheter, «parce qu’elles sont sur le point d’augmenter en flèche», conclut le blog américain. »
Enfin ne soyons naïfs, la réduction des inégalités par le FMI c’est déjà une blague en soit! En réalité il ne s’agit là que d’un artifice linguistique pour faire croire que payer plus est juste… et évidemment ça ne l’est pas! Plus nous payons, plus la misère et les injustices augmentent, d’ailleurs à la même vitesse que les profits des banques et des grandes multinationales globalisées.
Charles SANNAT
2 commentaires sur “La nouvelle recette du FMI pour augmenter les recettes des États et « réduire les inégalités » : augmenter la taxation sur l’immobilier”
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