La prime de Noël, aide exceptionnelle destinée à quelque 2,2 millions de personnes démunies, sera versée dans la deuxième quinzaine de décembre, selon le ministère en charge de la lutte contre l’exclusion. D’un montant de 152,45 euros pour une personne seule (comme en 2012), cette prime est destinée aux bénéficiaires de certains minima sociaux : RSA socle et socle majoré (pour parents isolés), allocation de solidarité spécifique (ASS), allocation équivalent retraite (AER) et allocation transitoire de solidarité (ATS), a indiqué le ministère dans un communiqué.
Et 152,45 euros multiplié par 6,55657, cela équivaut très exactement à… 1 000 francs, comme quoi, un retour au franc ne serait sans doute pas si compliqué que cela puisque même l’administration semble encore compter en franc.
Concernant la justification d’une prime de Noël pour les plus démunis… il n’y en a tout simplement pas. Le droit opposable aux cadeaux est une absurdité aussi bien économique que sociale, et lorsqu’il y a des pénuries de médicaments ou des gens qui ont faim, on n’a pas le droit de se tromper de sujet. En l’occurrence, pouvoir acheter un cadeau ne constitue en aucun cas un droit. Cela relève au mieux de la générosité, mais pas du tout de la solidarité nationale. Cela n’est pas le cas des soins ou du fait de pouvoir manger à sa faim, mais en confondant tout et son contraire, on finira par ne plus avoir de prime de Noël et des gens non soignés qui ont faim…
C’est la conséquence directe de tous ces bons sentiments cucul-gnangnan qui animent l’esprit français depuis 40 ans.