Autre dépêche Reuters du jour ! Vous vous souvenez de ces annonces de la Commission européenne nous indiquant que le pire était passé pour la Grèce et que promis, juré, craché, en 2014 la Grèce allait renouer avec la… croissance ?

Eh bien finalement, comme on aime bien trafiquer les chiffres puis les corriger lorsque tout le monde a le dos tourné, « le produit intérieur brut (PIB) de la Grèce a chuté de 3,9 % en 2013, soit un peu plus que l’estimation de 3,7 % avancée en février, a annoncé l’institut de la statistique Elstat mardi ».

Encore plus effrayant : « au total, le PIB de la Grèce s’est rétréci de 24 % sur la période 2008-2013, six années marquées par la récession la plus profonde de l’histoire du pays »… Vous avez bien lu, 24 % de réduction du PIB, raison pour laquelle le ratio dette sur PIB ne peut que se dégrader lorsque la dette reste constante mais que le PIB, lui,… baisse !

La Grèce et surtout le peuple grec se meurent sous nos yeux et sont sacrifiés sur l’autel de la religion de l’euro. L’euro qui ne peut pas échouer, même s’il est intenable pour tout le monde à part les Allemands.

Charles SANNAT

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