BEIJING, 29 juillet – Les efforts visant à restructurer l’économie chinoise, qui accordent une grande attention à la résolution des déséquilibres structurels et au soutien de la croissance, constituent une partie très importante de la réforme de la Chine, a estimé lundi Zhu Haibin, économiste en chef de JP Morgan en Chine.
« En matière de politique, une chose est claire : il n’y aura pas de plan de relance, malgré la faible croissance économique », a déclaré M. Zhu lors d’un point de presse.
Selon lui, le gouvernement essaie de rendre sa politique budgétaire plus efficace en utilisant les économies issues de la réduction des dépenses administratives pour financer « des politiques budgétaires de type relance, dont des réductions de taxes pour les petites entreprises et une expansion de la réforme de la TVA ».
Concernant la politique monétaire du pays, M. Zhu a indiqué que la Banque centrale cherchait à activer les encours de crédit existants en réduisant les prêts spéculatifs et en guidant les fonds pour soutenir l’économie réelle.
Bien que le ralentissement continue de l’économie n’ait pas entraîné de changement concernant la position politique générale du pays, la tolérance du gouvernement n’est pas sans limite, a ajouté M. Zhu, citant l’objectif de croissance économique de 7,5 % fixé par le gouvernement pour cette année.
Le président Xi Jinping a déclaré la semaine dernière que la Chine devait approfondir les réformes dans les domaines clés afin d’éliminer les obstacles institutionnels qui entravent la croissance.
Agence de Presse Xinhua