Selon cet article de Challenges, les prix immobiliers baissent considérablement et s’effondrent même lorsque l’on s’éloigne d’une vingtaine de kilomètres du centre des grandes villes.

Les krachs immobiliers ont toujours démarré de cette façon-là, à savoir que les banlieues les plus lointaines ou les zones rurales s’effondrent littéralement puis progressivement la baisse de prix contamine le reste et se rapproche du centre de la ville. Logique, car si lorsque le centre-ville est trop cher cela pousse les gens vers l’extérieur, lorsque l’extérieur n’est pas cher, les gens préfèrent s’y loger entraînant une baisse de la demande dans l’hypercentre qui chute à son tour.

Après un cycle haussier de presque 15 ans reposant uniquement sur un recours à l’endettement et alors même que les taux d’intérêts sont aux plus bas historiques, il y a peu d’espoir à entretenir sur l’immobilier non délocalisable et taxable à souhait. Les fondamentaux pour le marché de la pierre sont désastreux et je ne vous raconte pas en cas de remontée même faible des taux, ce sera la catastrophe.

Charles SANNAT