C’est un dépêche de l’AFP qui revient sur une étude publiée lundi par la grande école HEC Paris et le cabinet de conseil Kurt Salmon. Selon le document, la transition énergétique nécessitera des centaines de milliards d’euros d’investissements pour l’Allemagne, le Royaume-Uni et l’Espagne au cours des prochaines décennies…
« Le constat est implacable : ce sont des centaines de milliards d’euros que nos pays vont devoir financer au cours des deux prochains décennies pour atteindre leurs objectifs en matière de réduction de gaz à effet de serre, souligne l’étude. »
Alors je sens que dans ce climat de crise et de disette financière pour les États, il va être grand temps de revenir sur notre volonté écologiste car l’écologie cela coûte très cher, à moins que l’on augmente encore quelques taxes et surtout que l’on invente plein de taxes éco-machin-chouette nouvelles afin de financer cette transition.
Autre élément : souvenez-vous de François Hollande déclarant qu’il allait falloir que l’on divise par deux notre consommation d’énergie alors qu’historiquement et sur presque deux siècles, nous avons la certitude (hélas) que chaque point de croissance supplémentaire a nécessité une augmentation de notre consommation énergétique de 0,60 point.
En clair, croissance économique réelle et diminution de la consommation énergétique sont deux notions incompatibles, on peut réduire certes mais pas dans les proportions souhaitées… Alors que nous reste-t-il ?
Tout simplement la mise en place d’un nouveau système de croissance, mais personne n’y est prêt et personne n’en a la volonté.
Charles SANNAT