« Les négociations entre l’Union européenne et les États-Unis sur un accord de libre-échange sont de nouveau menacées par l’onde de choc de l’espionnage américain, après avoir été retardées par la crise budgétaire à Washington.
Sévère, la mise en garde est venue de la vice-présidente de la Commission européenne, Viviane Reding, en visite à Washington dans un climat plombé par les nouvelles révélations sur les collectes massives de données effectuées par l’Agence de la sécurité nationale américaine (NSA) en Espagne ou en France.
« Les amis et les partenaires ne s’espionnent pas (…). Il est urgent et crucial que nos partenaires américains agissent pour rétablir la confiance », a déclaré Mme Reding, par ailleurs commissaire européenne à la Justice, devant le centre de réflexion du Peterson Institute.
« L’espionnage n’est en aucun cas un vecteur de confiance », a-t-elle ajouté… »
Bon, voilà pour l’amusement de la galerie d’après la dernière dépêche AFP traitant de ce sujet. Moi qui me plaignais hier que plus personne ou presque ne nous en parlait… Un peu de nouveau, mais rien de croustillant.
Nous faisons les « fâchés » et les outrés, et puis nous signerons quand même cet accord pour être agréables à notre allié américain et parce que nous ne savons pas quoi faire de notre Europe… Alors autant la dissoudre dans ce qui ressemblera à un embryon de gouvernement mondial rassemblant les deux plus grosses zones économiques actuelles et qui seront capables de maintenir le leadership US encore pour quelques temps face à la Chine et à la Russie.
Charles SANNAT
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