C’est le titre de cet article de La Tribune de Genève et c’est à méditer en dehors de toute idéologie économique !
Il faut retenir dans ce miracle économique allemand en plus des millions de travailleurs pauvres (très pauvres) sans salaire minimum que :
« 1 salarié sur 5 y souffre en effet de troubles psychologiques liés au travail.
Le temps de travail est passé chez Volkswagen de 32h par semaine, à 40h aujourd’hui, suscitant davantage de fatigue chez les ouvriers.
Depuis 2007, le nombre d’arrêts maladie à cause du stress a bondi de 33 %, tandis que les ordonnances pour des antidépresseurs ont augmenté de 41 % sur la même période.
Toujours selon les caisses d’assurance maladie AOK, le nombre d’arrêts de travail pour surmenage a augmenté de 80 % en dix ans.
Sans oublier qu’un tiers des départs en retraite prématurés est dû à des troubles psychiques.
Rajoutons d’après les derniers chiffres connus que sur les six premiers mois de l’année 2011, 14,3 % des arrêts maladies avaient pour origine une dépression ou un burn-out.
Ce syndrome d’épuisement professionnel touche désormais 9 millions d’Allemands. »
C’est beau la compétitivité pour pouvoir se ruer dans un Virgin en faillite d’étriper collectivement pour essayer d’acheter des trucs qui nous servirons à rien ou presque. J’aime la vacuité de ce monde d’où toute humanité disparaît progressivement pour laisser place aux instincts les plus bas de l’homme.
Charles SANNAT
Lire l’article complet de la Tribune de Genève sur l’Allemagne qui travaille trop!