La lutte de pouvoir s’intensifie au sein de Goldman Sachs, la banque d’affaires qui dirige le monde, en tout cas le monde occidental car Goldman Sachs ne dirige pas grand-chose en Chine…
Michael Evans, chef des activités asiatiques, a donc démissionné le 21 octobre, alors qu’il se trouvait en tête des dauphins présumés en cas d’une éventuelle succession. Le PDG actuel est sur la sellette, et une partie du psychodrame du relèvement du plafond de la dette est évidemment liée au combat de titans qui a lieu entre une partie de la classe politique américaine qui veut adopter un nouveau Glass-Steagall Act et une autre menée par les grandes banques d’affaires qui refusent tout net cette idée puisque cela signerait à terme leur arrêt de mort.
Ce départ surprise indique que M. Blankfein, 59 ans, aux commandes de Goldman depuis 2006, entend rester aux manettes et que pour cela il « pendra » et « sacrifiera » toute tête dépassant la sienne et pouvant lui faire de l’ombre.
Cet article du Monde est en tout cas très bon et n’est pas tendre avec le PDG actuel de Goldman Sachs qui, soit dit en passant, le mérite grandement.
Charles SANNAT