Mes chères contrariées, mes chers contrariens !
Il faut bien rire 20 minutes par jour pour conserver notre santé. Vu les rythmes des coupures budgétaires dans les hôpitaux, heureusement que nos « zélites » prennent soin de nous et nous font largement rire 20 minutes par jour.
La semaine dernière nous avons d’ailleurs vraiment bien rigolé avec leur séance streap-tease patrimonial et leurs airs de faux-culs fauchés.
Comme la crise qui était finie finalement continue on se rend compte, enfin « eux » se rendent compte qu’il va manquer de plus en plus de sous dans les caisses, résultat?… Ben faut en trouver. Et là tout est bon pour que le compte le soi et franchement c’est drôle, fin et léger…
L’aggravation de l’austérité et votre nouvel impôt sur l’eau de pluie !
Ne rigolez pas mes chers contrariens, car c’est pourtant bien vrai. Nos « zélus », qui ne savent plus rien faire d’autre que d’augmenter les impôts encore et encore pour financer des dépenses toujours plus onéreuses dans une espèce de folle course sans fin au toujours plus de moyens, viennent de nous inventer un impôt extraordinaire sur l’eau de pluie…
C’est la ville de Douai, dans le nord, qui pour la première fois appliquera cette taxe sur l’eau de pluie aux propriétaires alors que cette possibilité a été ouverte par un décret de loi publié en juillet 2011 et permettant aux communes d’imposer une taxe pour la collecte et le traitement des eaux de pluie !
Evidemment l’écologie c’est bien, c’est beau, c’est important et on doit forcément être pour… Sauf que dans ce cas de figure vous allez vous faire taxer (il y a un plafond prévu de 1€/m²) pour chaque mètre carré « imperméable » du type toiture, terrasse, terrain de tennis…
Là où c’est un peu moins clair c’est pour les abris de jardin (mais tant qu’on y est taxons…) et pour les piscines… car une piscine est par nature imperméable sinon l’eau s’en va, mais d’un autre côté…. Ça peut aussi retenir l’eau de pluie… on pourrait donc imaginer un crédit d’impôt, payé par le ministère de l’environnement qui vous exempterait de cette taxe, si vous remplissez par exemple votre piscine avec vos eaux de gouttières. Ca serait écolo hein ?
C’est pour ça que le gouvernement va sans doute créer une commission de concertation à la tête de laquelle on nommera l’un des futurs ministres virés (pardon remaniés) et qui nous fera un rapport contenant 50 propositions pour la taxation de l’eau de pluie chez les particuliers et en copropriétés urbaines.
Le Premier Sinistre de votre porte-monnaie de l’époque, pourra prendre le micro et annoncer sur le perron de Matignon un « Choc pluvial » qui sera bien sûr d’une portée écologique historique et rarement atteinte.
Cécile Duflot pourra twitter : superbe mobilisation autour de la gestion de l’eau de pluie. La planète se porte mieux !
Puis le drame politique ! Le Conseil constitutionnel invalide cette loi.
Effectivement, le sacro-saint principe d’égalité a été bafoué depuis que quelques contrariens ont démontré études techniques à l’appui que taxer toutes les surfaces imperméables de façon identique était injuste car les quantités d’eau concernées sont différentes.
Entre le climat pluvieux de la Bretagne et de la Normandie et la sècheresse méditerranéenne, ce n’est pas la même chose. !
Cécile Duflot twitte : Allons refaire un nouveau projet de loi. Obligation d’installer un débitmètre sur chaque gouttière.
Les associations de propriétaires demandent un crédit d’impôt pour payer les débitmètres et leurs installations (800€ par gouttière)…
Le gouvernement créé un chèque débitmètre pour les plus pauvres…. Financés par un relèvement de la taxe…. Sur l’eau de pluie des plus riches (salaire supérieur ou égal à la moyenne nationale de 1500€/mois).
Sinon il se passe aussi des choses sérieuses dans le monde comme la dégradation de l’Angleterre.
Fitch retire au Royaume-Uni son triple A
L’agence de notation financière Fitch a dégradé le Royaume-Uni, en raison de l’aggravation de la situation économique anglaise. Pour Fitch le royaume de sa majesté n’est plus triple A mais plus que AA+.
Pour l’agence de notation, la dette publique devrait atteindre un pic à 101% du PIB au cours de l’année budgétaire 2015-16. « Les projections plus élevées qu’anticipées auparavant de la dette et du déficit reflètent en premier lieu la faible performance de l’économie britannique en terme de croissance au cours des dernières années, due en partie au désendettement des secteurs privé et public et à la crise de la zone euro ».
L’exemple anglais montre que la stratégie de la rigueur et de l’austérité d’un côté et l’utilisation massive de la planche à billets de l’autre ne donne pour le moment pas les résultats escomptés.
Ce n’est pas fondamentalement une bonne nouvelle car toutes les expériences économiques actuellement menées à travers la planète pour « sortir » de la crise sont en échec.
Il n’y a pas de véritable reprise au Etats-Unis malgré des politiques de stimulations massives.
Il n’y a pas de reprise en Europe avec une austérité tout aussi massive.
Et… la voie médiane britannique ne produit aucun résultat significatif.
Suicides et meutres explosent en Grèce à cause de l’austérité
Enfin, cette nouvelle qui vient directement de notre très sérieux magazine l’Expansion qui décidément ces derniers jours change radicalement de ton.
Cela ne va pas vraiment vous remonter le moral, quoi que, vous pourrez toujours démarrer cette semaine en vous disant que c’est bien pire ailleurs… ce qui finalement est plutôt positif.
Le taux de mortalité résultant de suicides et d’homicides a augmenté de 22,7% et de 27,6% entre 2007 et 2009, selon une étude !
Je vous laisse découvrir cet article (vous avez le lien ci-dessous). Ce qu’il faut en retenir c’est qu’en Grèce, c’est vraiment la catastrophe sociale et la misère la plus totale. Le déclassement des classes moyennes est la nouvelle norme. Plus d’accès aux soins, les besoins alimentaires ne sont plus couverts…
Bienvenue dans le monde de la véritable austérité et pour nous, français, elle commence maintenant.
Charles SANNAT
Lire un article sur la taxe sur la pluie
L’Expansion, suicides et crimes en Grèce… quelle tristesse!