Selon l’agence de presse Reuters le chômage a augmenté en octobre en données corrigées des variations saisonnières, atteignant un plus haut depuis juin 2011 même s’il reste proche de ses plus bas depuis la réunification il y a plus de 20 ans, selon les chiffres publiés mercredi par le gouvernement.

Le taux de chômage est resté stable par rapport à septembre à 6,9 %.

Alors évidemment, la performance allemande semble enviable vue de France, mais il ne faut pas oublier le poids des mini-jobs payés à un euro de l’heure, l’absence de salaire minimum et une pauvreté très importante en Allemagne qui est le revers et le corollaire de ce qui semble être un taux de chômage réduit.

Aujourd’hui, des centaines de milliers d’Allemands travaillent à temps plein pour gagner l’équivalent français d’un RSA, c’est-à-dire moins de 500 euros… Les choses sont donc beaucoup plus complexes qu’elles ne le semblent.

Charles SANNAT

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