Le chômage a poursuivi sa hausse inexorable, ce qui est logique puisque aucune des causes qui l’expliquent n’est réellement traitée par nos dirigeants successifs. C’est donc 24 800 chômeurs de plus, mais Manuel Valls refuse tout « fatalisme »…
Alors, comme à chaque fois, ce que je trouve très lassant, le Premier ministre en place doit passer à la télé, expliquer que l’heure est à la mobilisation générale, que tout ira bien car tout le monde va relever ses manches et que cette fois-ci, il y a une nouvelle réforme de derrière les fagots qui va nous permettre enfin de faire baisser ce fléau en inversant la courbe.
En plus, la croissance économique va revenir donc vous pouvez chômer tranquillement.
Bon, cela fait 40 ans que le même cirque mais alors rigoureusement identique dure, néanmoins tout le monde fait mine que c’est la première fois que l’on entend un ministre, fut-il le premier, afficher son volontarisme et ne pas vouloir tomber dans le « fatalisme ».
Valls, comme tous ses prédécesseurs, n’aura pas et ne peut pas avoir de meilleurs de résultats car ce n’est pas en signant pour encore plus de libre-échange (traité transatlantique) que l’on va pouvoir relocaliser plus d’entreprises en France et faire baisser le nombre de chômeurs.
Enfin, la révolution robotique arrive et prochainement deux nouvelles « robottes » vont prendre leur poste dans un musée de Tokyo en remplacement d’êtres humains.
Nous vivons la fin du travail (de masse), ni plus ni moins.
Charles SANNAT