« PSA a confirmé après la clôture de la Bourse, les informations parues dans Le Figaro selon lesquelles PSA allait recruter Carlos Tavares. L’ancien directeur général délégué de Renault, débarqué cet été par Carlos Ghosn, devrait rejoindre le constructeur en difficulté comme numéro deux de Philippe Varin et prendre la tête de la division automobile du constructeur. Mais, implicitement ou explicitement, son arrivée enclenchera aussi le processus de succession de Philippe Varin. Carlos Tavares le remplacera dès 2014. »
C’est en coulisse une bataille immense que livre le groupe PSA pour sa survie dans un environnement économique et géopolitique complexe. Il faut savoir, et nous en avions parlé dans le Contrarien, que l’Iran était l’un des plus gros marchés à l’export du groupe PSA et que Peugeot en a été sorti sous l’amicale pression des États-Unis et de son partenaire de l’époque GM. Philippe Varin expliquait doctement l’inexplicable il y a presque deux ans dans le JT de France 2 en affirmant qu’avec sa stratégie de foudre de guerre et son charisme d’huître le groupe PSA serait en ordre de marche dès 2013 et en capacité de rebondir ensuite.
Aujourd’hui, Peugeot, et ils savent faire de belles et bonnes voitures, est en quasi faillite.
Pour redresser Peugeot, il faut nouer de nouvelles alliances et également s’ouvrir de nouveaux champs diplomatiques notamment avec la protection et la bénédiction chinoise, ceci expliquant cela.
Ce sont donc des problèmes économiques, diplomatiques et géopolitiques qu’affronte PSA avec de gentils zamis américains qui rêvent de massacrer PSA pour déblayer des parts de marchés potentiels à leurs propres constructeurs… Alors finalement, dans un tel contexte, comme PSA, on a presque envie de dire… vive les Chinois (mais presque seulement).
Charles SANNAT
Lire l’article entier du Figaro à ce sujet ici