La ou les banques sont sauvées, ce sont les États qui trépassent. La Slovénie ne déroge pas à cette règle où l’on voit les gains privatisés enrichir des actionnaires qui sont des parasites du dividende et les pertes socialisées grâce à l’intervention des États et la mobilisation de l’argent des contribuables pour sauver des banquiers qui ne le méritent absolument pas.
En 2013, la Slovénie a donc renfloué ses banques à hauteur de plus de 10 % de son PIB, ce qui a occasionné un triplement du déficit de ce pays à 14,7 % du PIB en 2013 contre seulement 3,8 % en 2012 !
L’économie du pays s’est contractée sur l’ensemble de l’année 2013 de 1,1 %, ce qui veut dire qu’en sauvant ses banques la Slovénie est retombée en récession.
Mais puisque l’on vous dit que tout va très bien, vous auriez tort de vous faire du soucis.
Charles SANNAT