Eh oui… les USA ne veulent pas partager leur pouvoir. Les USA veulent soumettre. Cela risque de mal se passer et la BAII montre que, finalement, le monde entier pourrait finir par tourner le dos aux États-Unis qui ne feraient pas la guerre à toute la planète.
La seule stratégie valable, et c’est celle qui sera sans doute menée par la Chine et la Russie, sera l’endiguement de l’empire américain par son isolement. Seule l’Europe reste réellement alliée des USA avec le Japon. Les efforts de la Chine et de la Russie devront donc se porter avant tout sur l’Europe.
En Europe, il y a deux pays. La France et l’Allemagne. Il faut donc que les diplomaties chinoise et russe s’attachent à casser les liens entre les deux plus gros pays européens et les USA. Cinq années et quelques milliards devraient être suffisants.
Charles SANNAT
WASHINGTON, 17 avril (Xinhua) – Le Groupe des 20 plus grandes économies de la planète (G20) est resté « profondément déçu » du retard constant dans la mise en œuvre de la réforme des quotas de 2010 du Fonds monétaire international (FMI), ont déclaré vendredi dans un communiqué les ministres des Finances et les gouverneurs des banques centrales du G20.
Reconnaissant l’importance de ces réformes pour le FMI, les pays du G20 ont réaffirmé que « la mise en œuvre dans les meilleurs délais » du programme de cette réforme était leur « priorité absolue », ont-ils fait savoir dans le communiqué au terme d’une réunion de deux jours.
Afin de refléter l’influence grandissante et sous-représentée des économies émergentes, les réformes de 2010 du FMI appellent à un changement des quotes-parts des économies émergentes d’une valeur de 6 %. Cela élèvera la Chine au rang de troisième plus grand actionnaire. Les parts de la Russie, de l’Inde et du Brésil connaîtront aussi une forte hausse. Ces réformes, cependant, ont été retardées durant cinq ans à cause de l’obstruction du Congrès américain, les États-Unis possédant un droit de veto.
Après le dernier sommet du G20 en avril 2014, les ministres des Finances du G20 ont fixé la fin de l’année 2014 comme date butoir pour que les États-Unis ratifient les trop longtemps retardées réformes des quotas du FMI, et ont menacé d’avancer dans ces réformes si les États-Unis échouaient dans cette tâche. Mais le Congrès américain n’a jusqu’à aujourd’hui toujours pas approuvé le projet de réforme.
« Nous continuons d’exhorter les États-Unis à ratifier les réformes de 2010 dès que possible », indiquait le communiqué.
« Nous soutenons tous les efforts du gouvernement américain pour qu’il fasse ce qu’on attend de lui », a déclaré Agustin Carstens, président du Comité monétaire et financier international (CMFI), comité consultatif du FMI en matières de politique, lors d’une conférence de presse après le sommet du G20.
Les pays du G20 veulent aussi faire avancer les étapes provisoires actuellement envisagées par le membres du FMI, l’adoption finale de la réforme restant encore bien loin.
« Nous demandons au Conseil d’administration du FMI de rechercher une solution provisoire qui permettra de réaligner les quotes-parts de façon significative, dès que possible et dans la mesure du possible, sur les niveaux convenus lors de la 14e révision », précise le communiqué.
« La solution provisoire aurait certains avantages pour certains pays. Il est évident que les grands marchés émergents à croissance rapide bénéficieraient d’une plus large reconnaissance, qu’ils auraient des quotes-parts plus importantes, etc. », a fait savoir M. Carstens, ajoutant que cette solution provisoire ne constituerait que la « deuxième meilleure solution » comparée à la mise en œuvre complète de la réforme des quotas de 2010.
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