Le gouvernement britannique prévoit une feuille de route pour l’économie du partage… Alors certes, ce n’est pas forcément le troc qui est plus l’échange que le partage mais l’idée reste la même. Sous de faux prétextes, les gouvernements cherchent par tous les moyens à encadrer l’économie informelle, celle de la débrouille. Il n’y a point de bons sentiments là-dedans mais uniquement la volonté de limiter et taxer afin de protéger les intérêts du « big business ».
Nul doute que le gouvernement français devrait rapidement emboîter le pas aux dirigeants anglais. Après tout, une bonne idée… cela s’importe, n’est-il pas ?
Charles SANNAT
LONDRES, 29 septembre (Xinhua) – Le gouvernement britannique a lancé lundi une réflexion indépendante sur l’économie du partage, dans une volonté de faire de la Grande-Bretagne un centre mondial de ce type d’économie.
La réflexion, menée par Debbie Wosskow, PDG de Love Home Swap, pointera les politiques et règlementations qui entourent l’économie du partage et présentera une feuille de route pour développer l’économie du partage en Grande-Bretagne, a indiqué le Département du commerce, de l’innovation et des talents.
« L’économie du partage modifie les marchés existants et change la face du commerce », a déclaré Matthew Hancock, le ministre chargé des compétences et des entreprises.
« En ouvrant la porte aux entrepreneurs afin qu’ils commercent directement entre eux en ligne, ces nouveaux marchés font baisser les coûts et poussent les frontières de l’innovation », a lancé le ministre.
On estime que 25 % des adultes britanniques partagent en ligne, et le revenu mondial actuel de 9 milliards de livres (près de 15 milliards de dollars) pourrait atteindre 230 milliards de livres par an en 2025.
On estime que l’économie du partage représente 50 % de la part de marché de certains secteurs clés comme l’hébergement en vacances et la location de voitures.