PARIS, 1er octobre – Le gouvernement français prévoit de réaliser une croissance du produit intérieur brut (PIB) de 1,7 % en 2015, puis de 2 % par an en 2016 et 2017, selon le rapport économique, social et financier adressé mardi à la Commission européenne.
Le gouvernement français envisage de ramener le déficit public de 4,8 % du PIB en 2012 à 3,6 % en 2014, puis à 2,8 % en 2015, en fin à 1,2 % en 2017, où le quinquennat de François Hollande expire, indique ce rapport, dont le contenu principal a été infiltré par la presse française.
La dette publique de l’État français, établie à 90,2 % du PIB l’année dernière, devrait s’élever à 95,1 % du PIB en 2014, avant de reculer à 91 % en 2017, précise le document de 170 pages.
Le taux de prélèvements obligatoires de l’État français devrait passer de 45 % du PIB en 2012 à 46,1 % entre 2014 et 2016, puis à 45,8 % à la fin du quinquennat de M. Hollande, arrivé au pouvoir en mai 2012.
Parallèlement, le gouvernement français entend contenir les dépenses publiques, qui ont grimpé de 1,7 % en 2013. Selon le rapport, elles continueront à augmenter de 2015 à 2017, mais de seulement 0,2 % par an.
Il s’agit des nouveaux engagements que le gouvernement français a fait auprès de la Commission européenne.
En mai dernier, la Commission européenne avait accordé à Paris un sursis de deux ans pour que ce dernier assainisse ses finances publiques.
Faute de croissance économique, la France avait signalé, début 2013, qu’elle ne pourrait tenir sa promesse de ramener le déficit public sous le seuil de 3 % avant 2014, promesse qu’avait faite l’ancien président français Nicolas Sarkozy en 2010.
Frappée par la crise de la dette souveraine en Europe, l’économie française est entrée en récession fin 2012 et début 2013. Le PIB français, qui avait reculé pendant deux trimestres consécutifs, avait rebondi de 0,5 % au deuxième trimestre de 2013.
Agence de Presse Xinhua