« Trouver un compromis «entre les intérêts de la survie de l’entreprise et les intérêts de la France.» Voilà ce que préconise le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg après l’annonce du vaste plan social au groupe Alcatel-Lucent. Le groupe franco-américain a confirmé son intention de réduire ses effectifs mondiaux de 10 000 postes, dans le but d’économiser un milliard d’euros d’ici 2015. En France, 900 emplois sont menacés, et deux sites menacés de fermeture. «L’impact en France du plan de restructuration d’Alcatel-Lucent est excessif, même si l’équipementier télécoms est menacé dans son existence même», a réagi mardi Arnaud Montebourg. »
En réalité, ce qui se joue dans ce dossier Alcatel-Lucent, ce n’est pas le sort des quelque 10 000 employés dont personne n’a grand-chose à faire, non l’important dans cette affaire, c’est l’indépendance française dans les télécommunications. Voilà le véritable sujet, et c’est sous cet angle que doivent être vues les choses. Alcatel est le dernier équipementier de taille, sans oublier les milliers de brevets en cours d’exploitation.
Charles SANNAT
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