Vous pourrez lire dans cet article de La Tribune que « le ministre des Finances allemand reconnaît que son pays a besoin d’investir mais il refuse de le faire par de la dette publique », même si Wolfgang Schäuble a jugé « légitime » la critique sur la faiblesse de l’investissement dans son pays.
Encore une fois, nos amis Allemands font face à un vieillissement très important de leur population comparable à celui du Japon, et un endettement excessif est dans ce cas parfaitement destructeur pour une économie. C’est ce qu’il se passe au Japon où le poids des dettes empêche toute possibilité de croissance présente et future et cela dure depuis presque 30 ans.
Les Allemands se refuseront donc assez logiquement à utiliser la planche à billets (pour eux, c’est ce qui explique le nazisme et la ruine de l’Allemagne) et l’endettement pour ne pas sombrer dans une déflation à la japonaise.
Le reste de l’Europe, y compris la France, n’est donc pas sorti de l’auberge.
Charles SANNAT