LISBONNE, 5 juillet – Le Premier ministre portugais, Pedro Passos Coelho, a admis samedi que la charge fiscale du pays était « très élevée » et a appelé à un consensus pour combattre le fort taux de chômage et le faible taux de natalité.
À l’occasion d’une visite dans les municipalités de Cinfaes et d’Arouca, dans le nord du Portugal, M. Passos Coelho a appelé les agents politiques, économiques et sociaux à faire preuve de compréhension et à faire des compromis pour dégager une « stratégie véritablement nationale ».
« Nous devons résoudre ces problèmes, la natalité et le chômage, et nous devons unir les agents sociaux, politiques et économiques. Nous avons besoin d’une stratégie véritablement nationale », a-t-il déclaré.
M. Passos Coelho a également souligné que le Portugal jouissait d’une protection sociale de qualité contrairement à de nombreux pays d’Europe de l’Est.
Le taux de chômage du pays se situe aux environs de 15 %.
Le pays très endetté est sorti en mai de son plan de sauvetage de 78 milliards d’euros (environ 107 milliards de dollars) mais peine à se relever de sa plus profonde récession, qui date des années 1970.
L’émigration est une préoccupation pour le pays, dont des dizaines de milliers de ressortissants trouvent des opportunités d’emploi à l’étranger. Le Portugal a l’un des taux de natalité les plus faibles d’Europe et l’Institut national des statistiques estime que le pays comptera 4 millions de citoyens de moins en 2060.
Agence de Presse Xinhua