Grosse dégringolade du pétrole qui se rapproche désormais dangereusement de la barre des 62 dollars le baril, prix à partir duquel les entreprises de gaz de schiste US vont commencer à avoir du mal à se maintenir à flot.

Il se passe donc une bataille géopolitique majeure autour des problématiques énergétiques. Pour le moment, le plein nous coûte moins cher mais cela va également poser des problèmes économiques comme la raréfaction des pétrodollars à recycler sous forme d’achat de dettes d’État…

Charles SANNAT

NEW YORK, 28 novembre (Xinhua) – Le prix du brut a plongé vendredi à un plus bas niveau en quatre ans suite à la décision de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) de ne pas réduire sa production lors de sa réunion jeudi à Vienne.

Le cartel de 12 pays, qui fournit un tiers du brut mondial, a choisi jeudi de garder sa production collective à un plafond de 30 millions de barils par jour, plafond figé depuis trois ans.

L’OPEP a expliqué que l’offre importante, la demande modérée, le dollar fort et les incertitudes sur la croissance économique mondiale avaient été des facteurs cruciaux dans cette tendance récente au niveau du prix. De plus, comme l’a noté l’OPEP, l’impact des activités spéculatives sur le marché du pétrole a également été un facteur important.

Dans le cadre de ces perspectives économiques, on estime que la demande mondiale de pétrole en 2015 augmentera de 1,1 million de barils par jour, avec une consommation mondiale totale autour de 92,3 millions de barils par jour, selon l’OPEP.

La plus grande partie de cette augmentation de la demande de pétrole continuera de venir des pays hors OCDE. L’approvisionnement en pétrole ne provenant pas de l’OPEP devrait également augmenter l’an prochain de 1,4 million de barils par jour à une moyenne de 57,3 millions de barils par jour.

Les analystes considèrent la décision de l’OPEP comme baissière pour le prix du brut. Du fait que l’organisation maintient la production, le prix du brut pourrait encore baisser.

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