C’est un article du Figaro (donc en français dans le texte) qui revient sur la situation économique en Angleterre et les nouvelles réformes des retraites anglaises.
« Malgré le recul du chômage (400 000 emplois créés) et un rebond significatif de la croissance (+1,4 %) cette année, le gouvernement britannique maintient sa politique d’austérité et demande de nouveaux sacrifices à sa population, notamment en matière de retraite. »
« À l’inverse, le gouvernement demande de nouveaux sacrifices à la population. L’âge de la retraite sera repoussé à 68 ans au milieu des années 2030 puis à 69 ans à partir des années 2040. Ce qui laisse déduire une retraite à 70 ans pour les générations qui arrivent aujourd’hui sur le marché du travail. Les dépenses d’aides sociales seront plafonnées à l’avance chaque année. »
Ce phénomène qui consiste à réduire, voire disons-le à supprimer tout ce qui peut ressembler de près ou de loin à une forme de redistribution me semble fondamentalement malsain et excessif.
Je suis un fervent partisan de la solidarité nationale, encore faut-il définir ce qui relève de la solidarité et ce qui relève de la responsabilité personnelle qui est une notion qu’en France nous avons totalement oublié.
Je suis donc favorable à la solidarité nationale à condition qu’il y ait, au cœur du comportement et de la culture de nos concitoyens, la responsabilisation personnelle car il n’y a aucune justice à ce que les fourmis payent pour les cigales, ce qui n’a rien à voir avec le fait de payer pour un ancien ou pour un malade… mais pas des primes de Noël pour acheter des aïe-Pad !
Bref, les Anglais préfigurent parfaitement la fin souhaitée des États et de toute forme de solidarité. En attendant, la paupérisation augmente n’en déplaise au gouvernement anglais. Avec 8,8 millions d’anglais sur 53 en état de surendettement, le Royaume-Uni se prépare des lendemains sociaux difficiles.
Enfin, travailler jusqu’à 70 ans n’a aucun sens… Tous les métiers ne se valent pas, tous les organismes non plus. Cela revient à se tuer à la tâche et au travail.
Charles SANNAT
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