WASHINGTON, 24 avril — Le secrétaire des États-Unis au Trésor Jacob Lew a appelé mercredi le Congrès à ratifier la réforme des quotas et de la gouvernance du FMI, datée de 2010, qui est ajournée jusqu’à présent parce que les États-Unis ne lui ont pas encore donné leur feu vert.
« Le président a présenté un plan équilibré pour faire face à nos difficultés économiques et budgétaires, et notre soutien aux institutions financières internationales va de pair avec cette stratégie globale », a déclaré M. Lew, dans son témoignage devant le comité de la Chambre des Représentant sur le budget.
« Nous souhaitons une législation qui ne constitue pas un nouvel engagement financier envers le FMI mais plutôt une augmentation du quota des États-Unis et une diminution en conséquence du NAB (New Arrangements to Borrow ou Nouveau dispositif pour l’emprunt) », a-t- il ajouté.
« En fin 2010, les dirigeants du G20 et les membres du FMI se sont engagés à mettre en oeuvre les réformes de quotas et de gouvernance d’ici à octobre 2012. La grande majorité des membres du FMI ont aujourd’hui tenu leur parole, et seule la validation des États-Unis est encore nécessaire pour l’entrée en vigueur de ces réformes importantes », a dit M. Lew.
Agence de Presse Xinhua