Ce sommet de l’OTAN promet d’atteindre des sommets de mensonges et de manipulations avec, à la clef, le souhait clairement affiché de renforcer les sanctions militaires à l’égard de la Russie notamment en accélérant le processus d’une éventuelle adhésion de l’Ukraine à l’OTAN, ce qui serait une provocation inadmissible pour les Russes et un quasi « casus-belli », sans oublier que ces dernières heures on évoque de plus en plus le déploiement de forces de l’OTANT directement en Ukraine pour venir appuyer une armée régulière ukrainienne en pleine déconfiture alors qu’il y a encore quelques jours Kiev diffusait des communiqués de victoire dignes de l’époque communiste et repris en boucle par les médias internationaux.
Ce sommet de l’OTAN est donc à suivre avec une attention toute particulière.
Charles SANNAT
NEWPORT (Royaume-Uni), 4 septembre (Xinhua) – L’OTAN a ouvert jeudi son 26e sommet à Newport, dans le sud-est du Pays de Galles (Royaume-Uni), qui réunit près de 60 dirigeants.
D’une durée de deux jours, l’événement, le premier du genre dans le pays depuis la rencontre des dirigeants de l’OTAN à Londres en 1990 sous l’égide de l’ancienne Première ministre Margaret Thatcher, est marqué par la présence des chefs d’État et de gouvernement des 28 États membres de l’organisation.
Le sommet a lieu dans un contexte de détérioration de la sécurité dans le monde et d’une augmentation de l’instabilité en Europe de l’Est, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.
La crise ukrainienne, les missions de l’OTAN en Afghanistan, la montée de l’extrémisme et les conflits interconfessionnels au Moyen-Orient et en Afrique du Nord devraient être discutés en priorité au cours du sommet.
L’Alliance discutera également de menaces plus récentes telles que la cyber-sécurité, la défense anti-missiles et la guerre hybride.
Les sessions formelles du sommet s’ouvriront par une réunion sur l’Afghanistan, car l’OTAN achèvera sa mission de combat à la fin 2014 et réajustera son partenariat avec Kaboul.
De hauts représentants de l’ONU et de l’Union européenne participeront également à la rencontre, de même que des responsables des nations de la Force internationale d’assistance et de sécurité (FIAS) ainsi que ceux de l’Afghanistan et du Japon.