Notre gouvernement, qui est pris dans la spirale infernale du choc de simplification, lance donc un nouveau chantier qui risque de lui exploser là encore à la figure sur le statut des stagiaires qui doit être réformé.
« Le gouvernement veut stopper les abus des entreprises en matière de stages. Au menu : des quotas au sein de l’entreprise, une déclaration dans le registre du personnel et la limitation du stage à six mois… »
Le problème avec cette réforme c’est qu’à trop vouloir encadrer et protéger les stagiaires, on cassera ce système d’insertion dans la vie professionnelle pour les jeunes. Ne rien faire c’est effectivement accepter que certaines abusent des conventions de stage… avec la complicité plus ou moins tacite des stagiaires.
Avec un chômage des jeunes pléthorique, un salaire minimum identique pour tous (ce n’est pas le cas en Allemagne ou au Royaume-Uni), je ne pense pas que des lois en plus et un alourdissement des charges sur les stagiaires sera de nature à permettre l’accès des jeunes à l’emploi…
Reste une question essentielle… les stagiaires peuvent-il travailler le dimanche dans les magasins de bricolage ?
Reste une question plus sérieuse. En limitant à 10 % le nombre de stagiaires… on va limiter le nombre de stages… logique n’est-ce pas, mais il faudrait juste y penser avant de pondre une loi qui risque d’empêcher nos jeunes… de trouver un stage tout simplement parce qu’il n’y en aura plus…
Charles SANNAT
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