Le premier effet est une très légère remontée de la croissance et l’on se félicite d’un taux de croissance totalement minable et lamentable de 0,4 % au lieu de 0,1 % alors que les taux d’intérêt sont à zéro et que le pétrole a perdu 50 % de sa valeur en quelques mois… La croissance devrait se compter en pour-cent entier… et pourtant rien, désespérant mais aussi très inquiétant.

Il faut donc se préparer à titre individuel à ce monde sans emploi et avec des revenus en baisse…

Charles SANNAT

PARIS, 9 février (Xinhua) – L’économie française devrait croître de 0,4 % au premier trimestre 2015, après 0,1 % au quatrième trimestre 2014, a indiqué lundi matin dans un communiqué la Banque de France.

« Selon l’indicateur synthétique mensuel d’activité (ISMA), le produit intérieur brut progresserait de 0,4 % au premier trimestre 2015 », a annoncé la Banque de France suite à son enquête mensuelle de conjoncture menée auprès des entreprises.

La Banque de France a observé une « nette progression » de la production industrielle au mois de janvier, notamment dans les secteurs de la pharmacie, de la chimie et des matériels de transports, décrits comme « particulièrement dynamiques ».

L’enquête observe également une « légère » augmentation de l’activité dans les services au mois de janvier, avec des effectifs qui demeurent « stables » et des prix qui « continuent de baisser ». En revanche, l’étude relève une baisse de l’activité dans le secteur du bâtiment, avec des carnets de commande qui « se dégradent à nouveau », des effectifs qui « reculent », laissant présager « une nouvelle diminution de l’activité en février ».

En 2014, l’Institut national des statistiques et des études économiques (Insee) et la Banque de France avaient prévu une hausse de 0,1 % du PIB au dernier trimestre, dont le chiffre officiel sera publié vendredi. « Après un objectif de 0,4 % en 2014, le gouvernement espère atteindre 1 % de croissance sur l’ensemble de l’année 2015, comme le prévoit d’ailleurs la Commission européenne », rappelle lundi le site d’information Atlantico. Quant à la production de la zone euro, elle devrait croître légèrement plus vite qu’en France avec une progression de 1,3 % pour 2015, souligne la presse française.

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