« Tous les voyants sont au rouge dans un secteur clé qui emploie 2,2 millions de personnes.
Le nombre d’heures déclarées a fortement reculé au premier trimestre 2013, au profit du travail au noir. »
C’est sur ces mots que démarre un article du Figaro consacré aux résultats brillants d’augmentations des charges concernant les emplois à la personne.
Il faut bien se souvenir que pour lutter contre le travail au noir endémique dans ces métiers, l’État avait décidé d’octroyer des avantages fiscaux et des charges réduites afin de rendre le recours au travail au noir nettement moins pertinent. Ce fut un succès et le nombre d’emplois déclarés était en forte hausse.
Puis le gouvernement socialiste, pensant à juste titre taxer plutôt des gens de drôate donc pas ses électeurs, a eu l’excellente idée de revenir sur ces dispositifs (déjà légèrement attaqués à la fin du mandat Sarkozy).
Résultat ? Les rentrées fiscales s’effondrent. Le travail au noir explose ! L’activité repart dans la clandestinité. Même en ex-URSS, l’État n’a jamais pu tout contrôler, c’est une erreur fondamentale de croire que les populations ne s’adaptent pas et très vite en bidouillant et en ayant recours au système D pour détourner les décisions prises en chambre par des mamamouchis coupés des réalités les plus simples.
Charles SANNAT
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