« Réputé précurseur des évolutions du marché de l’emploi, car première variable d’ajustement pour les employeurs, l’intérim s’est particulièrement replié dans le secteur de l’industrie (-12,1 % après +13,9 %). »
C’est sur ces mots que commence cet article de Challenges. Au total, l’emploi dans l’intérim baisse de 9 %. C’est sans doute un élément fort qui fait penser à François Hollande que la courbe du chômage va s’inverser et que la reprise est là…
Enfin, cet article nous donne deux statistiques effrayantes sur l’activité de nos concitoyens qui « bénéficient » de l’intérim.
En effet, la durée moyenne des missions a diminué de moins d’une demi-journée, pour s’établir à 1,7 semaine ! Difficile de faire des projets avec une telle visibilité et en moyenne, les intérimaires sont en mission 2,6 mois dans l’année. Et la moitié le sont moins d’un mois et demi dans l’année ! Autant dire que l’intérim c’est, pour les intérimaires, un pis-aller en attendant de sortir de la grande précarité.
Charles SANNAT