« Un document de la commission des finances de l’Assemblée, récapitulant l’impact des différentes mesures fiscales appliquées en 2013 et en 2014 sur l’impôt sur le revenu, révèle que 20 % des foyers ont payé 75 % des hausses d’impôts.
Hors réduction d’impôt exceptionnelle et décote, ce sont au total 1,35 million de foyers fiscaux qui sont devenus imposables du fait des différentes mesures fiscales entrées en vigueur en 2013 et 2014. L’impact global de ces mesures s’élève à près de 8 milliards d’euros, dont près de 6 milliards ont été supportés par les revenus des 9e et 10e déciles, c’est-à-dire les classes moyennes supérieures et les hauts revenus.
Ce sont des données inédites qui ont été transmises, mercredi 8 octobre, aux députés de la commission des finances de l’Assemblée nationale. Avant que commence l’examen du projet de loi de finances pour 2015, la rapporteure générale du budget, Valérie Rabault (PS), leur a distribué un document récapitulant l’impact des différentes mesures fiscales appliquées en 2013 et en 2014 sur l’impôt sur le revenu. »
Voilà pour le baratin gentillet du Monde. Mais la triste réalité c’est que lorsque l’on parle des « riches » du dernier « décile », il faut juste savoir que l’on parle d’un foyer gagnant moins de 60 000 euros par an… Alors effectivement, c’est beaucoup plus que pour un smicard, telle n’est pas la question, mais lorsque l’on gagne 60 K€, c’est-à-dire 4000 euros net pour le ménage, on n’est pas franchement des gros richards avec jet privé et navire de luxe, or c’est bien sur ces classes moyennes que pèsent les augmentations d’impôts pour une simple et bonne raison : c’est qu’elles sont les plus nombreuses pour qu’une taxation soit efficace.
En clair, ce sont toujours les mêmes qui paient.
Charles SANNAT
La triste réalité des riches assez pauvres en France selon l’INSEE ici