Il semblerait que la « croissance » européenne ne soit pas vraiment bonne. Vous êtes surpris hein ? Il n’y a que Hollandouille 1er qui attend encore le retour de la croissance pour le sauver des eaux. Il n’y aura aucun miracle européen et l’intransigeance allemande signe en réalité la fin de la zone euro. Les intérêts économiques de l’Europe du Sud et de celle du Nord ne sont désormais plus compatibles et la monnaie unique ne pourra pas survivre, ou alors nos économies et industries seront laminées au profit uniquement de l’économie allemande.
Charles SANNAT
BRUXELLES, 23 septembre (Xinhua) – Les activités commerciales dans la zone euro en septembre ont chuté à leur niveau le plus bas depuis décembre, illustrant le malaise qui existe dans l’économie de la zone euro, selon une étude publiée lundi.
Markit Economics a expliqué que son Indice composite des responsables d’achat (PMI) avait baissé pour la deuxième fois, passant de 52,5 en août à 52,3.
Au-dessus de 50, on parle d’expansion, alors qu’en dessous on parle de recul.
« Avec la hausse de la production et la baisse de la demande, le chômage n’a pas réussi, une fois de plus, à montrer une augmentation significative », a déclaré Chris Williamson, économiste en chef à Markit.
« Une telle torpeur a signifié que les prix ont continué à chuter alors que les entreprises continuaient à se battre pour les clients, ce qui élèvera inévitablement les inquiétudes concernant une déflation dans la région », a expliqué M. Williamson.
La Banque centrale européenne (BCE) sera déçue de la faiblesse du PMI, a-t-il poursuivi. La déflation pourrait retarder la décision d’achat des individus, qui peuvent être amenés à penser que les prix pourraient baisser s’ils attendent.
Le 4 septembre, la BCE a décidé de réduire tous les taux d’intérêts de 10 points de base et de commencer à acheter des avoirs du secteur privé non financier.
Comme la demande s’affaiblit, elle conduira ensuite les entreprises à réduire leurs investissements, ce qui aggravera la situation de l’emploi et limitera de nouveau la demande, et ainsi mettra la pression sur les prix.
« Le danger est que les efforts de la BCE pour stimuler l’économie ne s’avèrent inefficaces face aux vents contraires qui exacerbent une demande déjà affaiblie », a ajouté M. Williamson.