Vous remarquerez qu’après les entreprises canadiennes qui souffrent véritablement de la chute du pétrole, c’est au tour des entreprises anglaises, on parle aussi de la Russie qui souffre ou du Venezuela… Mais personne ne parle ni n’évoque les difficultés éventuelles des entreprises de gaz de schiste aux USA et ce silence de mort devrait nous inquiéter profondément.
Charles SANNAT
LONDRES, 15 janvier (Xinhua) – La compagnie pétrolière BP a confirmé jeudi la suppression de 200 emplois et de 100 postes en sous-traitance à la suite d’un examen de ses activités en mer du Nord.
Il ne s’agit pas d’un cas isolé car les difficultés sur le marché pétrolier ont entraîné une réduction des projets d’investissements des sociétés du secteur de l’énergie.
La plupart des suppressions de postes de BP concerneront des emplois à terre, et les personnels qui travaillent à Aberdeen, où siège la compagnie pour ses activités en mer du Nord, ont été mis au courant de ces plans sociaux, a rapporté la BBC.
La société pétrolière emploie actuellement environ 3 500 personnes en mer du Nord. En décembre dernier, la compagnie a annoncé un vaste plan de restructuration en vue de s’adapter à la chute des cours du pétrole.
De son côté, le géant pétrolier anglo-néerlandais Royal Dutch Shell a fait savoir mercredi qu’il avait abandonné son projet en joint-venture avec la société Qatar Petroleum, évalué à 6,5 milliards de dollars, lequel prévoyait la construction d’une usine pétrochimique qui aurait été l’une des plus grandes du monde.
Par ailleurs, Premier Oil, compagnie pétrolière basée à Londres, a indiqué qu’elle allait reporter sa décision finale concernant son projet Sea Lion, évalué à environ 2 milliards de dollars, et attendre la remontée des prix du pétrole pour prendre sa décision de poursuite ou non du projet.