Voilà le message reçu de la part de notre camarade contrarien Bruno Arfeuille sur la Slovénie. Mais soyez sans crainte, l’euro est sauvé depuis bien longtemps.
Mardi 26 mars 2013 :
1- D’abord, il y a eu la Grèce.
2- Ensuite, l’Irlande.
3- Ensuite, le Portugal.
4- Ensuite, l’Espagne.
5- Ensuite, Chypre.
6- Demain, ce sera le tour de la Slovénie.
Slovénie : Moody’s abaisse la note de la deuxième banque du pays NKMB.
L’agence d’évaluation financière américaine Moody’s a abaissé mardi la note de la deuxième banque slovène NKMB, en raison des craintes concernant l’économie du pays membre de la zone euro, qui pourrait être contraint de demander une aide européenne.
La note à long-terme de la NKMB, détenue par l’Etat, a été abaissée de deux crans de B3 à Caa2 par Moody’s, la faisant passer au rang de valeur ultra-spéculative.
L’agence de notation a associé sa décision d’une perspective négative en raison des craintes d’un nouvel affaiblissement du porte-feuille de crédit de la banque.
Moody’s avait déjà dégradé le 13 mars la note de la plus grande banque slovène Nova Ljubljanska Banka (NLB), de B2 à Caa2, également au rang de valeur ultra-spéculative.
La NKMB, détenue par l’Etat, pourrait avoir besoin d’une nouvelle injection de capital pour remplir les exigences de l’Autorité européenne des banques (EBA).
En raison des problèmes de son secteur bancaire acculé par une montagne de mauvaises créances (7 milliards d’euros selon un rapport du Fonds monétaire international), la Slovénie pourrait devenir le prochain pays de l’UE à demander une aide de l’Union européenne, après Chypre.
En 2012, la NKMB a réalisé 205,5 millions d’euros de perte nette, contre 81,1 millions de perte en 2011.
Les craintes d’une demande d’aide financière de la part de la Slovénie ont fait bondir les taux d’intérêt des emprunts slovènes à 10 ans sur le marché secondaire. Ils sont passés de 5,04% la semaine dernière à 6,10% mardi.
En octobre 2012, ils avaient franchi la barre symbolique des 7%, alors que les syndicats menaçaient de bloquer par référendum les réformes du gouvernement de centre-droit du Premier ministre conservateur Janez Jansa.
Le FMI et l’UE ont demandé au nouveau gouvernement de centre-gauche du Premier ministre Alenka Bratusek de s’attaquer à la crise du secteur bancaire du pays.