C’est un article du Figaro qui attire l’attention sur ce que je nomme un indicateur avancé de l’activité économique: la fréquentation des restaurants !
Pour Christine Tartanson, directrice de la division restauration de The NPD Group même les fast-foods ont subi une baisse de 2% des visites en 2012 similaire à la moyenne de fréquentation des autres type de restaurants.
Pour elle, «les Français rognent sur leurs dépenses par les deux bouts: le plus cher avec les sorties conviviales au restaurant le soir et le moins cher avec les pauses snacking. Ils ne maintiennent plus que les dépenses incompressibles». Cela est parfaitement logique dans un contexte de crise, de récession et surtout de baisse de pouvoir d’achat.
Encore moins optimiste, Didier Chenet, le président de l’organisation professionnelle de l’hôtellerie-restauration Synhorcat, précise que «les salariés ne vont plus au restaurant sur leur pause déjeuner et préfèrent manger sur le pouce une gamelle qu’ils ont préparée chez eux la veille».
Et oui. S’il est une dépense que l’on peut supprimer très facilement, c’est bien celle de ne plus aller au restaurant. Ces dernières années, les prix des menus ont augmenté d’une manière assez stupéfiante. Les gens n’ont plus les moyens.
La crise, c’est maintenant.
Charles SANNAT
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