Une belle brochette de vœux pieux, accompagnés d’une bonne dose de « yaka » assaisonné à la sauce « focon » fasse tel ou tel truc et promis juré il n’y aura plus de pauvres, plus de malades, et tout le monde sera riche, sauf que la réalité depuis plus de 10 ans est l’exact opposé de ce que l’on nous raconte.
Charles SANNAT
WASHINGTON, 11 octobre (Xinhua) – Les ministres des Finances du monde entier se sont engagés samedi à fournir des efforts concertés pour faire face aux défis actuels tels que le virus Ebola, le changement climatique et le financement des infrastructures à l’issue de la réunion du Comité du développement, organe conjoint de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI).
L’économie mondiale doit être surveillée de près et fait face à divers défis, a indiqué le Comité du développement dans un communiqué, appelant à des politiques audacieuses pour renforcer la croissance et accroître la résilience face à ce type de problématiques.
Le comité a conclu qu’il faut en faire plus pour lutter contre l’épidémie d’Ebola et a consenti au lancement du Mécanisme mondial de financement des infrastructures pour aider à combler l’insuffisance d’infrastructures dans les pays en développement. Pour ce faire, « 1 000 milliards de dollars d’investissements supplémentaires par an seront nécessaires d’ici à 2020 », dixit le site Internet de la Banque mondiale.
Dans le cadre de la lutte contre le changement climatique, la Banque mondiale a obtenu le soutien de 74 gouvernements pour fixer le prix du carbone, un ensemble de pays représentant 54 % des émissions mondiales.
Le comité s’attendait à un changement radical dans la façon dont la Banque mondiale fonctionne afin de prodiguer un appui plus efficace aux pays membres et surveillera ce processus qui devrait déboucher sur des prêts de meilleure qualité et un plus grand impact sur le développement, selon le communiqué.
Le Comité du développement est composé de 25 ministres des Finances ou du Développement qui représentent les 188 membres de la Banque mondiale et du FMI.