Les réserves de l’État ont baissé de près de 8 % et se répartissent comme suit : réserves en or (72 milliards), réserves en devises (36,9 milliards), créances sur le Fonds Monétaire International (17,1 milliards), autres avoirs de réserve (0,8 milliard).
Avec la baisse des cours de l’once, les réserves en or ont chuté de 12,18 milliards, sachant que la valorisation a été effectuée sur la base de 29 575,98 euros le kilogramme d’or fin. Les réserves en devises ont augmenté, elles, de 1,2 milliard, alors que les créances sur le FMI ont diminué de 129 millions. Les autres avoirs de réserve ont augmenté de 115 millions d’euros.
Pour autant, aucune banque centrale sérieuse et digne de ce nom souhaite revendre ses réserves d’or. Comme l’ont si bien expliqué le Trésor américain, la Banque de France ou encore la Banque d’Italie, en cas de problème monétaire majeur l’or est un outil indispensable dans les caisses d’une banque centrale.
La vieille relique barbare est même tellement importante que l’ensemble des banques centrales de la planète sont acheteuses nettes d’or.
Charles SANNAT
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