La famille Rockefeller est l’une des plus illustres dynasties américaines du business et ce, depuis fort longtemps. Elle doit d’ailleurs sa fortune au pétrole… (et à ses méthodes par forcément sympathiques, mais l’on ne devient jamais riche en étant juste gentil), pétrole justement… qu’elle abandonne pour se tourner vers les énergies renouvelables. Total voit également sa production baisser et cela de façon structurelle.
Il n’y a plus de pétrole… tout simplement. Ce phénomène porte le nom de « déplétion », c’est-à-dire de baisse progressive de la production après que cette dernière ait atteint son sommet historique.
Charles SANNAT
Tout un symbole. La famille Rockefeller, qui a bâti sa fortune sur le pétrole, via la Standard Oil (devenu ExxonMobil ), vient de rejoindre la coalition Global Divest-Invest, groupe d’investisseurs désireux de lutter contre le réchauffement climatique. Ce collectif s’est engagé à réduire de plus de 50 milliards de dollars ses investissements dans les industries du pétrole, du charbon… Derrière ces activistes, de grandes fortunes américaines et de grandes fondations philanthropiques. En tout, 650 personnes et 180 institutions (universités, hôpitaux, fondations…), à la tête de plusieurs dizaines de milliards de dollars.
Le fonds Rockefeller Brothers gère 700 millions de dollars d’actifs et il a déjà commencé à réduire ses investissements dans le charbon et les sables bitumineux au profit des énergies alternatives. Il n’est plus investi qu’à 7 % dans les énergies fossiles. Le ralliement des Rockefeller n’a rien d’étonnant de la part d’un fonds qui rappelle les qualités de visionnaire de son fondateur, mais aussi un intérêt de longue date pour les énergies alternatives. Dans les années 80, des membres de la famille avaient créé un fonds de deux millions pour investir dans les énergies renouvelables. Sans succès.
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