« Les ventes de logements neufs des promoteurs se redressent depuis six mois, et celles réalisées auprès des investisseurs particuliers s’envolent même de 60 % au premier trimestre sur un an, incitant les professionnels à l’optimisme.
De janvier à mars, les ventes de logements neufs ont progressé de 10,4 % sur un an, à 25 826 logements, selon les chiffres publiés jeudi par la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI).
Parmi elles, les ventes au détail de logements neufs ont bondi de 20 % tandis que les ventes en bloc reculaient en revanche de 23 % sur un an, et celles de logements en résidences services baissaient de 7,7 %.
Déjà au dernier trimestre de l’an dernier, les ventes de logements neufs avaient progressé de 12,5 %, faisant naître un espoir de reprise dès 2015, pour un marché sinistré ces dernières années. »
Attention tout de même, nous partions de niveaux extrêmement bas, donc si la progression peut paraître forte, nous n’avons en aucun cas retrouvé les points hauts. Néanmoins, il est parfaitement vrai que le marché repart. Et à votre avis, pourquoi le marché repart-il ? Parce que la loi Pinel est géniale ? Non, elle est nulle avec ses 2 % max de déduction d’impôts mais elle a le mérite de permettre de louer à un ascendant ou un descendant, ce qui peut-être plus qu’utile en terme patrimonial et familial.
Non, l’immobilier repart parce que les taux sont négatifs, que les placements financiers ne rapportent rien et que les marchés financiers sont au plus haut, n’incitant pas à l’achat d’action.
Résultat : que faire de son épargne ? Alors sans beaucoup d’imagination, les épargnants se tournent vers l’immobilier. Ce n’est pas forcément une horrible idée parce que l’immobilier reste un actif tangible mais attention tout de même. L’immobilier est hors de prix poussé par des taux très bas. Les risques de moins-values sont réels et le rendement n’est pas au rendez-vous avec l’augmentation des charges et de la fiscalité, sans oublier qu’avec la loi Pinel le montant des loyers est plafonné et sur des niveaux particulièrement bas.
Charles SANNAT