« Le nouveau visage de l’exil fiscal, celui des classes moyennes supérieures qui partent dans d’autres pays européens
Grande-Bretagne, Belgique, Italie, Suisse et plus récemment Portugal. Aujourd’hui, l’exil ne se veut plus uniquement fiscal et c’est tout un pan d’une France aisée, éduquée, entreprenante, vertueuse dans la dépense et motivée par le travail qui s’exile. »
C’est un excellent article d’Atlantico que je vous invite à lire. Oui c’est la France des classes moyennes qui s’en va désormais. Pas les très riches qui sont déjà partis ou qui peuvent négocier facilement avec Bercy, pas les pauvres qui sont, par définition, des « bénéficiaires des minimas sociaux » (donc de l’assistanat) mais les gens comme vous, comme moi, comme l’un des mes amis qui passe actuellement une formation de crêpier (eh oui) pour aller vendre des crêpes non pas en France mais à l’étranger…
Il n’a aucune fortune à protéger, mais il en a ras la casquette de « payer pour les autres »… Alors on peut être pour ou contre, mais il ne faut pas être autiste et entendre cette France des classes moyennes qui se fait laminer. Il n’y a aucun développement économique, social ou culturel sans une classe moyenne forte.
Et François Hollande et sa clique de gochos-bobos devraient également se souvenir qu’il n’y a aucune révolution possible sans les classes moyennes. Ce qui veut dire qu’en se mettant les classes moyennes à dos, ce pouvoir met en place les conditions de sa propre chute.
Charles SANNAT