Voilà le titre d’un article de l’Expansion totalement catastrophique sur le marché des résidences secondaire.
Figurez-vous que ce secteur est en crise depuis 2008 avec je cite : « une chute vertigineuse des transactions et des prix ». C’est vrai que moins 40% à moins 50% cela commence à ressembler à un krach, mais ce mot inquiétant n’est bien sûr jamais utilisé.
Le temps, peut-être, des bonnes affaires.
Alors comme on en est pas à une ânerie près et qu’il faut toujours trouver une explication que l’on ne pouvait pas prévoir et un bouc émissaire pour endosser la responsabilité, sachez que c’est la faute aux nouvelles mesures fiscale et à la fin de l’exonération de la plus-value à la revente au bout de quinze ans.
Autre bêtise on compare résidence principale et secondaire de la façon suivante : « contrairement au marché de la résidence principale, fragilisé mais résistant, celui de la résidence secondaire n’en finit pas de s’effondrer ».
Il ne semble venir à l’esprit de personne que lorsqu’il n’y a plus de plus-value parce que les prix s’effondrent il n’y a pas grand chose à payer comme impôt et que les résidences secondaires y restaient soumises sauf au bout de 15 ans.
Que le marché des résidences secondaires est un marché de confort pur et accessoire. L’indispensable c’est le logement principal. Le superflu ? La maison de vacances évidemment.
Conclusion, en cas de crise ce marché est touché très fortement et en premier. Il est le précurseur de la chute de celui des résidences principales.
Mais continuez à dormir tranquille, à vous endetter pour les 40 prochaines années, car il y a des bulles immobilières partout à travers la planète mais pas en France.
Charles SANNAT
Pour lire cet article de l’Expansion que j’ai beaucoup aimé pour sa dialectique!!