Pour l’OCDE, l’Italie reste très fragile. Sans blague, moi qui croyais que la crise était finie…
« Avec un ratio dette/PIB proche de 130 % et un calendrier de remboursement chargé, l’Italie reste exposée à de brusques changements d’humeur des marchés financiers. Une réduction importante et durable de la dette publique est donc la priorité budgétaire numéro un, écrit l’organisation dans ce rapport. »
La politique d’austérité menée par Mario Monti n’a non seulement pas réglé le problème de l’endettement, mais de surcroît le ration dette/PIB se dégrade.
Ce phénomène est connu. Même si le montant des dettes reste constant si le PIB baisse en raison de la récession alors le ratio dette/PIB se dégrade.
L’Italie se rapproche un peu plus de la faillite, ce qui devrait fortement rapprocher le nouveau Premier ministre italien de François Hollande, comme on a pu le voir lors de son premier déplacement officiel… en France, où il a été reçu à l’Élysée.
La diplomatie française va tenter par tous les moyens de créer un axe des pays du Sud afin de contrebalancer la puissance allemande.
Confrontation ?
Charles SANNAT
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