Jean-François Faure, Président fondateur d’AuCOFFRE.com, a accordé une interview pour le site laboursetlavie.com dans laquelle il explique que l’or n’est pas réservé à une élite. Il apporte son regard peu ordinaire sur un marché pas ordinaire : un regard de contrarien.
Depuis la crise financière de 2007/2008, le marché de l’or a connu des mouvements haussiers très importants. « L’or papier » connaît depuis 2013 une phase de consolidation, en stagnant à des niveaux toujours très élevés – rappelons-le – par rapport au début de la crise.
L’or, 5e produit d’épargne préféré des Français
Pour Jean-François Faure, cette consolidation n’est pas synonyme d’une « désappétence » de la part des épargnants. Le sondage réalisé par l’Ifop pour AuCOFFRE.com montre d’ailleurs que l’or reste la 5e forme d’épargne préférée des Français, traduisant une défiance à l’égard du contexte économique actuel, des banques et des institutions financières, et de manière générale vis-à-vis des instituions qui les gouvernent.
L’or et les Français, entre fantasmes et réalité
Il y a certes un fossé entre l’appétence des épargnants pour l’or et le fait même d’en posséder. Toujours selon le sondage Ifop, les mêmes Français qui n’ont pas confiance dans les institutions financières et qui pensent que nous sommes toujours dans une crise sont seulement 16 % à déclarer posséder de l’or. Il y a encore des freins à l’achat d’or : méconnaissance du produit, de la fiscalité… Beaucoup pensent encore que c’est un produit réservé à une élite ou à des gens fortunés, ce qui est une idée reçue.
Quels freins existent-ils à l’achat d’or ?
On peut acheter de l’or physique à partir de 30 € et ça, peu de gens le savent ou sont mal informés.
La fiscalité sur l’or est très intéressante si l’on achète les bons produits. On peut avoir des exonérations sur des transactions inférieures à 5 000 € par exemple ou une taxation sur les plus-values dégressive dans le temps…
Il existe aussi une défiance au niveau des intermédiaires auprès desquels ils peuvent acheter cet or, rappelle le Président d’AuCOFFRE.com. 80 % des Français n’ont pas confiance dans les boutiques de rachat d’or. Le risque de recel existe, la traçabilité est importante.
Quels produits acheter ?
Il existe plusieurs possibilités que nous énumère Jean-François Faure.
« On peut acheter à partir d’un gramme, même une fraction de gramme d’or. Le service VeraCarte permet d’acheter de l’or fractionnaire, en étant copropriétaire d’un stock d’or conservé par nos soins (contrôlés par des auditeurs certifiés), qu’il est possible de revendre en utilisant la VeraCarte, qui est une MasterCard, en effectuant n’importe quelle transaction de la vie courante. » On peut par exemple payer un sandwich à 5 € avec une VeraCarte dont le compte est adossé à une réserve d’or physique réel.
Il y a bien sûr les pièces classiques de type Napoléon et les jetons comme la VeraValor, qui sont moins connus mais qui présentent une fiscalité intéressante. Le lingot est moins conseillé car il suit exactement le cours de l’or papier qui peut être manipulé. En pleine crise, le prix du Napoléon a surperformé alors que le cours de l’or papier s’effondrait… C’est pourquoi les pièces sont préconisées avec des effets de levier différents.
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