Cette dépêche de l’AFP nous apprend que la Russie a finalement coupé le gaz à l’Ukraine, en été, à un moment où évidemment les besoins de l’Ukraine ne sont pas aussi cruciaux que l’hiver, ce qui est une manière de graduer la réponse de la part des Russes et de laisser le temps à l’Ukraine de trouver un nouvel accord avant que les conséquences ne soient dramatiques.
Je ne peux néanmoins ne pas faire le rapprochement entre les négociations en Grèce, le nouveau gazoduc qui passera en Grèce et cette coupure du gaz à l’Ukraine.
Non, Tsipras n’est pas isolé.
Charles SANNAT
« Paris – Si l’arrêt des livraisons de gaz russe à l’Ukraine ne devrait pas mettre en danger l’approvisionnement de l’Europe, il contraint Kiev à trouver d’autres sources de fourniture de gaz, avec le risque de créer des tensions sur le marché européen.
Dès l’annonce mercredi matin par Gazprom de l’arrêt de ses livraisons à Kiev, la Commission européenne s’est empressée de rassurer : les approvisionnements de l’Europe ne seront pas en danger l’hiver prochain, a déclaré le Commissaire européen chargé de l’Énergie Maros Sefkovic.
Tant qu’il n’y a pas de rupture du transit à travers l’Ukraine, il n’y a pas de risque sur l’approvisionnement européen, estime également Geoffroy Hureau, secrétaire général du Cedigaz, le Centre d’information international sur le gaz naturel ».
Source AFP via le site Romandie ici
1 commentaire sur “L’Ukraine peut, à court terme, se priver du gaz russe, pas sans impact pour l’Europe”
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