Je vous invite avec beaucoup d’insitance à aller lire cet article, assez court soit dit en passant, des Échos concernant les derniers propos de Mario Draghi, le gouverneur de la Banque Centrale Européenne.
« La persistance de telles différences crée le risque de déséquilibres permanents. En ayant cela à l’esprit, je crois que les réformes structurelles dans chaque pays sont d’un intérêt commun suffisant pour justifier qu’on les mène en les soumettant à une discipline communautaire… »
En clair, Mario voudrait que l’Europe se comporte comme une espèce de FMI en permanence et impose ses choix économiques et ses réformes aux pays réfractaires. Évidemment, la France est plus que particulièrement visée par cette sortie du gouverneur de la BCE puisque pour le moment, nous nous avérons incapables de maîtriser nos dépenses publiques, ce qui nous conduira à plus ou moins brève échéance vers un défaut de paiement ou a minima vers une attaque des marchés sur notre dette souveraine, comme ce fut le cas pour les pays d’Europe du sud pour lesquels d’ailleurs rien n’est réglé comme nous le montre la quasi-faillite de la plus grande banque portugaise la semaine dernière.
Bref, la France est le maillon faible de l’Europe et tous les regards vont se focaliser sur notre pays, et croyez-moi cela va être rudement douloureux.
Charles SANNAT