Le Monde nous produit un article assez mou sur la situation en Italie et au Portugal, un article très court et assez laconique. Pourtant, il y aurait beaucoup à dire sur ce qui se passe dans ces deux pays.
Chacun d’entre nous doit bien comprendre que ce qui se passe actuellement dans notre pays est exactement ce qui se passe chez les autres. Simplement, nous avons juste quelques années de retard sur eux. Nous en serons donc là où ils en sont aujourd’hui d’ici deux à trois ans.
Une nouvelle taxe par semaine et des fois deux ou trois, ce qui est le rythme effréné de la créativité fiscale du gouvernement Ayrault, finiront par laisser des traces indélébiles dans le pouvoir d’achat des gens. Pas des très riches ou des supers riches ou encore des mégas riches… Non, ceux-là s’en vont se faire tondre ailleurs et dans une moindre mesure.
Alors il ne restera que les classes moyennes, les classes populaires, disposant d’un emploi, ce qui suffit désormais dans notre pays pour être considéré comme un nanti ou un privilégié.
Concernant nos amis retraités, ils peuvent frémir, car au Portugal les nouvelles mesures d’austérité c’est la réduction des salaires des fonctionnaires allant de 2,5 % à 12 %, ainsi que les coupes de près de 10 % dans les retraites des anciens salariés du secteur public !
C’est donc une mise sous esclavage réelle des peuples pour rembourser une dette qui ne le sera de toute façon jamais, comme nous le montre « brillamment » l’exemple grec.
L’austérité sans liberté monétaire n’est pas la solution. Même le FMI le dit… Mais nous continuons une politique économique vouée à un échec retentissant.
Charles SANNAT
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