C’est à mourir de rire tendance foutage de gueule absolu… Bon, que Nono le robot veuille reprendre ses études parce que diriger une entreprise c’est « un vrai métier »est déjà une prise de conscience en soit assez cocasse, voire même très drôle, et nos artisans, nos patrons de TPE et de PME, rien qu’avec cette remarque, ont de quoi bien rigoler devant leur petit noir attablés au comptoir.
« J’ai décidé de reprendre des cours parce que diriger une boîte est un vrai métier. Je m’en suis rendu compte ces deux dernières années. »
Bon, d’un autre côté, c’est Nono, il est super méga fort, pas comme tous ces sans-dents illettrés voyageant en car que nous sommes, donc lui une formation d’un mois (4 semaines), ce sera suffisant pour devenir un pédégé. Mais pas n’importe où, évidemment, le Nono, il faut le meilleur, les trucs de la crème de la crème. Du coup, il ira sur les bancs de l’Insead, « le prestigieux institut européen d’administration des affaires, qui lui propose une formation de quatre semaines dont le titre ne laisse pas de place au doute : «Faire de vous un haut dirigeant». »
« Seul problème, la formation de quatre semaines coûte 34 500 euros », comme le révèle cet article de 20 minutes. Arnaud Montebourg a sollicité une bourse…
En plus, il faut que les pauvres con-tribuables d’en bas lui paient et lui financent ses petites études alors que Nono, ministre de la République, est tout sauf un sans-sous !!
Mais que voulez-vous, nous vivons une époque où l’indécence la plus crue se dispute à l’incompétence la plus crasse.
Même hors du gouvernement, notre Nono national est impayable (enfin, façon de parler, vu ce que sa bourse va nous coûter).
Je connais des millions de gens, de jeunes, à qui ce genre de bourse serait précieux, et j’espère qu’Arnaud Montebourg sera considéré comme suffisamment solvable pour se financier lui-même ses études parce là, on atteint des sommets hallucinants de comportements indignes.
Charles SANNAT