Le ministre du Redressement productif s’appuie sur des documents publiés par le direction du Trésor et par le Fonds monétaire international pour déplorer le niveau de la monnaie unique.
« Dix pour cent, c’est 13 centimes, ce n’est pas la mer à boire et ce n’est pas une dévaluation, c’est le taux de change à l’équilibre par rapport à ce qu’est la réalité de la zone euro », a-t-il dit lors d’un débat avec des dirigeants de la principale organisation patronale française, le Medef….
Décidément, je suis très pro-gouvernemental ce soir et je ne peux qu’abonder dans le sens des propos de notre mamamouchi de l’abaissement productif (pour une fois).
Souvenons-nous qu’à la mise en place de l’euro, la parité avec le dollar se situait vers les 0,8/0,9 alors qu’aujourd’hui nous sommes à 1,37 après une pointe à presque 1,60.
Cela veut tout simplement dire que la valeur de notre monnaie nous a fait perdre 50 % de compétitivité.
Évidemment, cela n’explique pas tous nos problèmes, loin de là, et la valeur de l’euro à la hausse a aussi eu de très nombreux avantages comme celui de limiter l’inflation et de rendre moins coûteux le carburant acheté en dollar… Mais cela, avec la mondialisation et les délocalisations, a contribué à laminer notre industrie moyenne gamme.
Charles SANNAT
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