Challenges (le magazine) nous apprend que « le ministre français de l’Économie et des Finances a fait une escale à Tokyo, où il a donné son opinion sur les « Abenomics », la politique économique actuelle du Japon ».
La première bonne nouvelle c’est que mon ami Pierrot puisse avoir un avis sur un sujet économique… on ne va pas s’en plaindre !
Alors voici la première partie de l’avis de Pierrot :
« À Tokyo, Pierre Moscovici s’est également informé sur les « Abenomics », cette politique de relance basée sur une politique monétaire ultrasouple, des investissements publics massifs et des réformes structurelles, ces dernières tardant toutefois à venir… »
Ha et depuis quand donner son avis c’est s’informer… étrange ça comme démarche… puis il a continué en disant :
« Cette politique doit faire ses preuves. Je souhaite que ça réussisse. C’est une expérience qui n’est pas forcément transposable ailleurs. Il y a sans doute de très bonnes choses, il y a aussi des paris, des preuves à fournir. »
Ha, ce n’est pas vraiment un avis ce genre de propos, plutôt de la langue de bois consensuelle du type : ni pour ni contre, bien au contraire… ou l’inverse ! Mais ce n’est pas tout. Pour Pierrot, il ne faut pas avoir peur de la croissance des autres… Ça, de vous à moi, c’est un sacré avis tout de même !
« Le monde entier a intérêt à une économie japonaise solide et forte, qui soit un des moteurs de la croissance. Nous n’avons pas à avoir peur de la croissance des autres. » Et même que pour Pierrot, si les zautres ils zont des sous, eh bien c’est bien pour nous aussi… Bravo Pierrot, ton avis compte.
Et puis blablablablabla… tout cela est sans intérêt aucun, un bavardage fatiguant, sans perspective, sans hauteur, sans vision. Si notre ami Pierrot est l’illustration de la vacuité politique actuelle, rendons-lui justice, il n’est pas le seul, loin de là, à ne pas être au niveau exigé par une situation historique et ce, quelle que soit la couleur politique.
Charles SANNAT
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